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Photo du rédacteurChristian

Etape 58: Cobreces - San Vincent de la Barquera

Bien sympathique la chambre, super confortable. J’apprécie après la nuit précédente plutôt bruyante. Le gérant m’ayant préparé gentiment un plateau pour mon petit déjeuner, j’ai pu partir avec le ventre plein. C’est toujours préférable avant d’aborder une bonne journée de marche. L’étape d’aujourd’hui est de moyenne difficulté, vingt trois km et quelques montées et descentes mais somme toute plutôt gérable, enfin on verra comment réagit le genou gauche !

Hier, je pestais contre le visage du chemin en Cantabrie, le trouvant trop « routier ». Eh bien aujourd’hui, le terrain de jeu a changé, plus rural, plus campagnard, plus de chemins et de sentiers. Je retrouve le format du Pays basque en moins vallonné. C’est à nouveau plus agréable, j’entends les oiseaux, les vaches qui meugles ou leurs clarines qui tintinnabulent, parfois le silence. C’est rassérénant.

Le parcours va me faire zigzaguer entre la campagne et le bord de mer toute la journée. Bon, je ne vais pas vous mentir, il y a bien eu quelques moments en bordure de route mais peu comparé aux jours passés. En bordure de mer, je suis resté longuement dans une zone très humide, des marécages, des étangs, surement riche d’une grande biodiversité.

En termes de diversité, je n’ai pas rencontré un seul pèlerin ni une seule pèlerine aujourd’hui. Pas l’ombre d’un randonneur de l’extrême, ni même un pôv pèlerin en déshérence… Pour mieux gérer les distances, je me suis en fait décalé par rapport aux étapes « standard ». La conséquence est que lorsque je démarre, les autres pèlerins démarrent souvent de 10 à 15 km avant ou après. Je me recalle demain, on verra bien !

L’arrivée sur San Vincent de la Barquera est assez superbe. Après une montée assez longue, je découvre la baie et la vue d’ensemble est vraiment belle. La descente vers la ville permet de conserver cette vue jusqu’à déboucher sur le très long pont qui enjambe un bras de mer alimentant un système lagunaire assez dense.

A la sortie du pont, je n’entre pas en ville mais m’engage vers une montée assez rude pour rejoindre mon hébergement. Petite erreur de programmation de mon GPS et Carlita m’entraine sur le chemin sans que je ne sache très bien où elle m’emmène. J’ai donc dû faire 1,5km en plus et me retrouve en rase campagne sur les hauteurs de San Vincent. Un petit hôtel rural sans aucun moyen de restauration à proximité. Pas des plus approprié pour un voyageur à pied…

Bon c’est là, je ne vais pas tergiverser d’autant que mon genou ne me laisse pas trop le choix. Je prends ma chambre et au passage essaie de négocier un petit quelque chose à me mettre sous la dent mais mis à part les ingrédients propres au petit déjeuner, il semble que personne ne mange rien d’autre dans cette maison ! Je repars avec deux croissants et un jus d’orange, pas idéal pour équilibrer ma ration… Et bien sûr, ce sera pareil le soir, pas question que je fasse quatre ou cinq km pour espérer trouver un restaurant qui ne sert qu’à partir de 9h… Je mangerais mieux demain.

Au moins je suis au milieu de nulle part, pas trop de risque de bruits inconsidérés. Je devrais passer une bonne nuit. Je m’installe et panse mes bobos en priant encore pour pouvoir repartir demain matin !

En attendant, bonne lecture à vous et à demain.





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