Journée particulière, journée d’anniversaire ! Lisou me rejoint ce matin sur le chemin. Gentiment déposée par Sophie et Philippe qui l’ont convoyée depuis Bordeaux. Après embrassades et rapide bonjour, nous nous mettons en marche en commençant par un crochet vers l’église que j’ai snobé hier, trop pressé de me mettre à l’abri de la pluie.
De pluie, ce matin, il n’en est plus question. Le temps est au grand bleu, un ciel magnifique avec un soleil qui brille de tout ses rayons. Il est dit que les cieux sont avec nous en ce jour de fête et de retrouvailles.
Nous commençons par sortir du bourg et empruntons la Vélodyssée comme recommandé par le responsable de l’association Jacquaire que j’ai appelé depuis Lacanau et qui m’a confirmé que le chemin Jacquaire des Landes était toujours fermé par arrêté préfectoral à la suite de la dégradation d’une passerelle en fin de parcours vers Leon. Nous prenons donc la voie des vélos. Et des vélos, il y en a quelques-uns qui nous croisent ou qui nous dépassent. Pas toujours prévenants mais globalement, on arrive à cohabiter aimablement. Le tronçon dure bien une bonne heure et demi, pas des plus sympathique car la voie cyclable longe une route passante.
Nous bifurquons ensuite et après une bonne demi-heure, on arrive au Lac de Parentis où l’on découvre un joli port. On en profite pour poser les sacs et faire une petite halte rafraichissements. Nous rencontrons un couple de bretons de Redon en vacances dans le coin. Echanges, plaisanteries et photos. Le monsieur, ancien journaliste à Ouest France nous auraient bien interviewé mais retraité depuis assez longtemps, n’aurait pas su quoi faire de ses informations… du coup, nous nous quittons sur leurs encouragements.
Nous reprenons le chemin qui longe un bon moment le lac. Nous atteignons la plage de Ste Eulalie où nous faisons une halte pour admirer une quantité incroyable de cygnes qui s’ébattent au milieu du lac. Des sièges à sieste nous invitent à les occuper pour profiter pleinement de ce moment de zénitude absolue.
Nous reprenons notre route sur la piste cyclable qui s’éloigne du lac pour un peu plus loin s’engager sur un sentier que nous avons eu quelques difficultés à trouver. Heureusement des habitants des lieux nous ont orientés dans la bonne direction. Ce sentier à peine visible nous conduit à l’entrée d’un camping que le GPS nous invite à traverser. Hésitants, nous nous adressons à l’accueil pour nous assurer que cette voie débouche sur … un chemin. Après confirmation, nous traversons le camping, débouchons sur un petit sentier et abordons ensuite une forêt de grands pins. C’est assez agréable, ombragé mais le soleil perce à travers les branches.
A peine avons-nous marché cinq cents mètres sur une sente assez mal dégrossie que nous débouchons sur un chemin plus praticable. Et là… patatras, un bonhomme bien mécontent nous interpelle en nous demandant si son panneau n’est pas assez visible. Nous venons de passer dans sa propriété, en toute bonne foi sans le savoir, ce dont il semble plus que douter. Malgré nos excuses et explications, s’ensuit un monologue de sa part où nous comprenons que les usagers du camping sont coutumiers de passages répétés et de dégradations fréquentes. Visiblement, il ne supporte pas bien la situation. Après quelques instants, comprenant que nous n’étions pas usagers du camping, il s’apaise et nous repartons d’un bon pas.
Cette forêt est vraiment agréable et nous ne regrettons pas d’avoir suivi notre ami GPS sur ce coup-là. C’est surement bien mieux que la piste cyclable en plein soleil. Surtout qu’il commence à bien réchauffer l’atmosphère celui-là. Après une bonne heure de marche, nous arrivons en bordure d’une zone résidentielle et avisons une aire sous des arbres très propices à une pause déjeuner. Nous y installons la nappe, laissons les chaussures et commençons notre casse-croute. Il semble que nous ayons opté pour un terrain privé aux dires d’une dame qui passe… mais bon, on y est ! Petite sieste rapide et hop de nouveau sur le chemin.
Retour dans la forêt après quelques pas sur l’asphalte des rues du quartier. De là, nous arrivons auprès d’une petite rivière que nous suivons pendant un long moment. Sur les premiers kilomètres, le terrain est solide et très agréable à marcher. Cela se dégradera sur la fin du parcours où nous retrouvons une zone sableuse plus molle… aie aie aie les cuisses.
Entretemps, nous faisons une halte auprès d’une petite plage de sable au bord de la rivière. L’envie est grande de prendre un bain rafraichissant mais on se dit que peut-être il y a une piscine à la chambre d’hôtes et que ce sera surement plus simple… Nous repartons pour la fin du périple. L’issue de la forêt est à 250m de la chambre que nous atteignons avec grand plaisir, les efforts de la journée commençant à produire leurs effets sur nos jambes et pieds à tous les deux.
Belle randonnée en duo avec ma douce et belle petite fille. Quel beau cadeau m’a-t-elle fait en ce jour de SON anniversaire. Merci à toi ma Lisou.
Et demain, nous recommençons avec une journée un peu découpée pour cause de retour vers la Franche-Comté via Genève.
A demain donc pour une nouvelle étape.
Coucou!Je te découvre sur ta route,ou ton chemin...,Je prends en cours comme un vol de papillon,sûrement déjà une belle transformation,promesse de ta transmutation.Je te souhaite cette grande joie de te rencontrer toi-même et de te reconnaitre à chaque pas ,à chaque passage du vent,à chaque goutte de pluie. Que ton ancrage soit parfait et te pousse comme tu aimes. Bon courage,bises à vous deux.
Très bonne soirée à tous deux, et bon chemin demain pour la 36 ieme étape
je vous embrasse bien fort.
Mim’
Même si tu le savais et l'attendais, cette journée avec ta fille a dû être bien agréable et va marquer ton chemin c'est sûr, d'autant que tu renouvelles ce bonheur demain. Aussi profitez bien de cette soirée père-fille et emmagasinez les souvenirs pour les autres jours de solitude. Belle soirée à vous deux.