Il est des aventures qui s'annoncent plutôt malheureuses. Parfois, parce que les évènements sont contraires et ma foi, on n'y peut pas grand chose, la fatalité nous accable et on ne peut qu'en prendre son parti. D'autres fois il s'agit de notre propension à s'autogénérer des situations complexes qui bien sûr, fatalement, aboutissent à une catastrophe...
C'est donc cette seconde alternative que j'ai choisie, sans trop choisir à vrai dire mais cependant que j'ai bien laissé s'instaurer. Je voulais repartir sur les chemins, j'en parle depuis que je suis revenu de ma première aventure Compostellienne. Tellement que je me suis précipité pour m'engager dans le première étape de ce nouveau chemin.
Je souhaitais partir de Notre Dame de Paris, Pas de souci pour rallier, en train, Paris le 1er Mai dernier.
Sans vraie préparation physique et surtout sans avoir pris le soin de préparer mes pieds. Des chaussures achetées il y a déjà quelques mois mais pas encore assez utilisées. Ne pouvant décemment pas repartir avec mes chaussures de l'an passé car un peu trop à bout de souffle... quoique, je l'ai bien regretté !
Le sac à dos délesté cette fois-ci de la tente et du matelas de couchage, me paraissait plutôt correctement rempli. Mais à y bien regarder, quelque peu surchargé avec d'inutile encombrants pas forcément appropriés...
Et bien voilà comment commencent les galères !!!
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